Last action hero
Groggy, j’ouvre les yeux difficilement, un peu comme lorsqu'on sort d’une salle de cinéma en plein jour. Vêtue d’une veste ornée d’un écusson, je me dirige vers le métro. Grâce à mon imagination débordante, j’ai l’impression d’être un apprenti sorcier s’apprêtant à prendre le Poudlard Express.
Le métro… Ou comment passer du film fantastique au film de guerre. Pour y entrer, il faut y percer des tranchées. Les places assises, un vrai St Graal, se trouvent en s’armant de patience et de coudes. Seuls quelques élus peuvent espérer y accéder un jour... Je m’amuse cependant en imaginant être un héro Marvel, sautant de toit en toit et arrivant à destination sans une goutte de transpiration. Que ce soit la mienne ou celle des autres.
Une fois arrivée au bureau, la journée défile. Le temps semble pourtant s’arrêter parfois pour s’accélérer de nouveau, me donnant l’impression d’être coincée dans une faille temporelle.
A la fin de la journée, je me sens comme un critique cinéma : « Les personnages sont plutôt sympathiques, sauf lui, je le trouve sans intérêt. De plus, le scénario mériterait d’avoir une intrigue plus originale. Je mettrais un 3.5/5, et encore je suis généreuse ! ».