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11 septembre 2017

Moi, Garguentua

Entrée un peu plus personnelle aujourd'hui.


Vorace

En plein phase de développement personnel, je me suis rendue compte que je n’avais pas été une gourmande de la vie comme j’aime le dire, mais que j'avais été plutôt vorace. Une image m’est venue à l’esprit et j’ai été frappée par sa véracité. Je me suis vue devant un incroyable festin et gouter tous les plats devant moi. Je commençais tout sans rien terminer. Je me suis alors rendue compte que c’était ce que je faisais au sens littéral comme au sens figuré du terme depuis aussi loin que je me souvienne. En effet, je deviens passionnée à 200% et me fatigue sans aller au bout. Je m’empiffre jusqu’à l’indigestion et je ne finis pas en être dégoutée.

Ainsi, ce comportement entraîne une grande frustration et un sentiment d’insatisfaction constant. Le chef cuisinier proposait pourtant des plats de haute qualité, mais ils finissaient toujours par ne pas être appréciés à leur juste valeur. Dans ce contexte, le restaurant passe d’un restaurant étoilé à une simple cafétéria d’une aire d’autoroute quelconque.

Je sais que cette attitude vient d’une angoisse plus profonde car je le vois dans tous les domaines de ma vie. Ainsi, depuis un mois, j’apprends à canaliser mon énergie. Je lis beaucoup sur divers sujets. J’ai notamment lu The miracle morning d’Hal ELROD et l’Art de la simplicité de Dominique LOREAU qui m’ont beaucoup inspirée et me poussent à me concentrer sur l’essentiel au lieu de m’éparpiller.

Je ne peux m’empêcher de repenser à ce que disait Gordon RAMSAY, dans son émission Cauchemar en cuisine que je regardais plus jeune : Il vaut mieux avoir un menu simple avec des plats de qualité, qu’un trop copieux de qualité moyenne.  

Quand je parle de cela à mon père qui est de passage en métropole, il me regarde d’un air « Depuis quand je te le dis ??». Certains pourrait donc dire que le raisonnement est évident. Cependant, chacun possède son propre mécanisme créé et conditionné par l’enfance. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour prendre du recul sur soi-même dans le but ultime d’accéder au bonheur.

Au fil de mes lectures, je me rends compte que le seul moyen de rompre ces mécanismes est de mettre en place des rituels afin de les contrecarrer. A force, ces rituels seront plus forts qu’eux. Il faut également apprendre à doser, à assaisonner.

Ainsi, ce rituel d’écriture est d’autant plus important pour moi. Il doit s’inscrire dans la durée sinon je ne ferai pas honneur à mon nom d’auteur.

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