Ceci est une réflexion à l'instant T. Je suis un jeune écrivain et ces idées évolueront sûrement au fil du temps.

Inspiration

L’inspiration… C’est un grand sujet pour l’écrivain. On fait aussi souvent référence à « la peur de la page blanche ». Mais, d’où vient notre inspiration ? Pour moi, de notre cerveau. Certains plus religieux pourraient donner des explications plus spirituelles. Je ne l’exclus pas car on peut se demander parfois d’où viennent toutes ces idées. Cependant à mon très humble avis, elles sont principalement fabriquées par cet organe merveilleux et complexe. A cela, viennent se rajouter notre éducation, nos souvenirs, nos expériences, nos rencontres… C’est ce qui fait que nous sommes des individus à part entière capable de fabriquer des idées aussi différentes des unes des autres.

Donc, pour en revenir à ce fameux cerveau. Je le considère comme un muscle (même si c’est en fait, un organe, oui, je sais). Il faut l’entraîner en gros. Pratiquer et encore pratiquer. J’en ai fait l’expérience il n’y a pas si longtemps. Cela faisait trois mois que je n’avais pas écrit (je peux sortir la carte du boulot ?) et je me suis rendue à un atelier d’écriture il y a quelques semaines. Ce fut une catastrophe alors que j’en étais capable quelques mois plus tôt. Depuis que j’ai repris l’écriture, ça va de plus en plus vite.

J’ai lu plusieurs articles sur le sujet. Certains pensent qu’il y a des moments propices à l’inspiration et qu’ils diffèrent en fonction de chacun. Je n’ai pas vraiment fait attention à ce phénomène mais, en ce qui me concerne, l’inspiration vient un peu quand elle veut. Peut-être est-ce parce que je suis un « jeune » écrivain. En effet, dans mon cas, elle peut surgir n’importe quand et n’importe où… Sous la douche, dans le métro… D’où l’intérêt du carnet ! Je l’emmène partout avec moi parce que les idées, ça va et ça vient. Il m’arrive (parfois quand j’ai de la chance) que l’inspiration me vienne juste en m’asseyant mais c’est plutôt rare. Un professeur d’écriture m’a dit, un jour, que ça allait venir et qu’il fallait que je continue à m’entraîner régulièrement. C’est aussi pour cela que j’ai créé ce blog.

Du coup, je m’ « oblige » à écrire dès que je peux. Ce texte sur l’inspiration est aussi un exercice. Tout peut être sujet à écrire. En ce moment, je prépare un article qui m’a été inspiré par un poster de mode. Et il ne parlera pas de mode, cet article ; car, le cerveau, grâce à toutes nos expériences, est capable de, ce que j’appelle, « connexions ». On parle, par exemple, de connexions pour des individus : un tel qui connait un tel qui connait un tel... Pour les idées, ça marche pareil et plus on vit des expériences, plus on crée des connexions. Par conséquent, j’ai un peu du mal à concevoir l’écrivain comme un ermite (image populaire).

Ainsi, comme toute activité, on ne devient bon qu’en s’entraînant, c’est un ami forgeron qui le dit. Certains sortent du lot mais sinon tout le monde « buche » et se forge ainsi une solide expérience (forge, forgeron, vous avez compris). Et, un rien peut vous inspirer ! Une chanson, un livre (le titre d’un livre peut vous inspirer une autre histoire comme ici), une image même simple peut stimuler une sacrée imagination et vous faire rentrer en mode « délire » (et là) etc.

Je pense donc que, de manière générale, nous nous mettons des barrières. Pour que cela soit plus clair, imaginons un cercle. Vous êtes au centre du cercle. Mais, pour une raison ou pour une autre, vous ne pouvez pas sortir de ce cercle. Vous regardez autour de vous et tout le monde est dans un cercle comme vous à l’exception de quelques-uns. Vous remarquez que les cercles sont de différentes tailles et aussi, que quelques individus ont un pied dedans et un pied dehors. D’autres, ont les deux pieds dehors ! Du coup, vous vous dites que c’est possible mais comment ? En cassant vos repères, votre zone de confort. Cela concerne beaucoup de choses mais également l’écrit ! En effet, votre cerveau est formaté d’une certaine façon de par votre éducation notamment. Ainsi, au début votre cercle est donc petit (ce n’est pas une valeur de jugement mais, une image). Ensuite, vous vivez vos expériences et vous rencontrez d’autres individus. Suite à cela, votre cercle s’agrandit. Mais, ce cercle peut rester indéfiniment ainsi. Pour arriver à mettre un pied dehors, il faut bousculer vos mécanismes de défense et sortir de votre zone de confort. (comme en sport:; et je m’y connais, je suis très forte en théorie). Ainsi, il faut faire des exercices qui vous obligent à penser autrement et qui vous emmènent dans d’autres directions. Il faut donc créer des routines d’écriture qui à terme, vous permettront de développer d’autres mécanismes de pensée.

En dehors des quelques exemples d’exercices que je vous ai donnés plus haut, il y en a une multitude d’autres sur internet. J’ai moi-même créé une série de challenge (les duos et trios de mots dont vous trouverez les consignes et plein d'exemples sur mon blog). Cette série m’a beaucoup aidée à développer des connexions, Pour résumer, pratiquez, pratiquez et pratiquez ! Je vous y encourage, vous verrez des résultats rapidement. Vous pouvez commencer petit et grandir au fur et à mesure. Par exemple, j’ai d’abord commencé par des textes de 20 à 30 lignes, puis je suis passée à une page, une page et demi. Actuellement, je suis sur une nouvelle de 10 pages ! JE SUIS FOLLE !!!

Pour toute ces raisons, je pense que tout le monde est capable d’écrire et que ce sont ces fameuses barrières qui vous en empêchent. Je le sais car, je suis passée par là. Je suis encore en train d’apprendre mais je vois le chemin accompli et j’en suis fière.

Donc, à vos stylos (ou à vos claviers) !

L'inspiration

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